Affaire Ségalat: Une condamnation bâtie sur du sable ... Dernier livre de M. Secretan. www.editions-monvillage.ch
Bonjour,
Jeudi 18 juin 2015, à Lausanne, le journaliste d'investigation Jacques Secretan présentait son dernier livre à la presse locale, en compagnie du responsable des éditions "Mon village". Une bonne vingtaine de journalistes étaient présents, mais le lendemain dans la presse très peu d'articles ... Pourtant les faits présentés par Jacques Secretan sont d'une immense gravité.
Dans son livre, il explique parfaitement bien comment la police et la justice ignorent certains faits, ignorent certaines hypothèses majeures, tirent des conclusions inverses aux déclarations faites et s'arrangent pour que les faits en faveur du prévenu Ségalat soient retournés en sa défaveur.
Jacques Secretan écrit ( page 17): "Persuadés dès le départ de tenir leur homme, les fonctionnaires de police et du Ministère public vaudois ont interprété les indices à disposition dans le sens de leur conviction".
La présomption d'innocence devient alors une présomption de culpabilité, d'où la décision de condamner Laurent Ségalat après un procès en appel de 4 heures ... à 16 ans de prison (sans aucune nouvelle preuve), alors qu'il avait été acquitté en première instance.
Les juges vaudois qui ont condamné M. Ségalat se nomment Philippe Colelough, Marc Pellet (Président) et Blaise Battistolo.
Je ne suis pas du tout étonnée, car dans l'affaire financière que j'ai dénoncée dès avril 2007, M. Blaise Battistolo a accepté les fausses déclarations écrites faites par mon ex-avocat à la Chambre des avocats vaudois, sans détenir les preuves (non produites), et a décidé que cet avocat avait bien travaillé. La totalité de ses honoraires étaient donc dûs. En 2007, mes déclarations écrites ont été totalement ignorées.
Puis le juge pénal Philippe Colelough a admis en septembre 2010 que cet avocat n'avait pas reçu la pièce comptable primordiale lui permettant de réaliser son travail, a totalement ignoré les conséquences très graves de cette pièce 203 jamais reçue, a passé sous silence dans le jugement du 23.9.2010 les fausses déclarations écrites faites par mon ex-avocat pendant des années (infractions pénales qui auraient dû être poursuivies d'office ...) et j'ai été condamnée pour diffamation.
L'affaire de corruption que je dénonçais a été étouffée. Les infractions pénales réalisées par les notables pour lesquelles j'ai déposé une vingtaine de plaintes n'ont jamais donné lieu à une seule procédure pénale.
L'affaire que je dénonce depuis des années est beaucoup plus simple à résoudre que les affaires Ségalat et Légeret. Etant donné la manière dont les faits sont ignorés par la justice vaudoise, je n'ai même pas été étonnée en lisant le dernier livre de Jacques Secretan.
Je vous conseille très vivement de lire ce livre écrit par un véritable journaliste d'investigation ayant étudié en détail tous les documents, ayant interrogé certains experts, ayant lui-même fait une découverte majeure (erreur de traduction ...). Merci très vivement à Jacques Secretan et à son éditeur pour leur courage et leur action.
Merci à tous les citoyens, victimes d'injustice, qui se battent pour que la justice vaudoise fasse son travail sérieusement. Les cas les plus fréquents sont des dénis de justice (plaintes pénales refusées malgré les preuves produites). Les cas les plus graves sont la privation de liberté de personnes qui devraient bénéficier de la présomption d'innocence.
La justice vaudoise n'est plus du tout crédible. De plus, les contrôles du travail de la justice vaudoise sont impossibles (voir le rapport de M. Dick Marty publié au printemps 2015). Quand donc les changements auront-ils lieu ? M. Ségalat sera-t-il rejugé ? Il faut bien comprendre que si Laurent Ségalat avait été suisse, il serait emprisonné actuellement.
Merci à toutes les personnes qui me feront parvenir leur témoignage suite aux décisions incompréhensibles de la justice vaudoise (résumé des points principaux). J'en ai déjà reçu un certain nombre. Merci d'avance pour vos commentaires qui seront publiés sur ce blog. Meilleures salutations.
21 juin 2015: Voilà l'article publié par Patrick Nordmann concernant cette affaire et le livre de Secretan: http://www.pjinvestigation.ch/?p=4228
23 juin 2015: Voilà l'article publié concernant mon combat. Merci très vivement à Patrick Nordmann pour son travail: http://www.pjinvestigation.ch/?p=4250
19:21 Publié dans Air du temps, Canton de Vaud, Démocratie, Droits de l'homme, France, Justice, Justice pénale, Liberté d'expression, Vaud | Tags : jaffaire, laurent, ségalat, livre, jacques, secretan, édition, mon,village, juin, 2015, condamnation, bâtie, sur, sable | Lien permanent | Commentaires (19) | | Facebook | | |
COMMENTAIRES
Le monde judiciaire est pourri de la tête au pied.
Jamais je n'aurais pu croire de vivre l'enfer avant tant d'injustice ici à Genève en défendant mon père contre un curateur-avocat véreux, malfrat, incapable, malfaisant et ... Intégriste, ex-repris de justice tunisien en plus mis en prévention à Genève pour entrave à l'action pénale. Et un tel cas social est nommé curateur et pratique le métier d'avocat !!!!
Plus de CHF 100'000.-- de préjudices à ce jour dont une poursuite de CHF 52'000.--, 3 ans sans payer un seul acompte d'impôts, déclarations fiscales jamais remplies, taxations d'office 2 années consécutives, factures par dizaines impayées, pas d'argent pour manger, etc .... Et le Tribunal de Protection de Adulte ainsi que l'Autorité de surveillance de la Cour de Justice trouvent qu'il fait très bien son travail et que c'est moi qui lui rend la tâche impossible car je défend mon papa et des intérêts. A vomir !
http://www1.umn.edu/humanrts/cat/decisions/Fdecisions/tunisia188-2001.html
La presse faisait état d'un expert (nommé par la justice? la mémoire nous fait défaut) chargé d'évaluer le fond...
Mais est-ce qu'il y a eu une suite? Et qui (serait assez puissant) pourrait être tellement intéressé par certains ouvrages?
Un auteur dans le genre de Dan Brown vous pondrait un pavé!
Il faut avoir des preuves solides pour une condamnation.
Pourquoi Laurent Ségalat lave-t-il son t-shirt et sa chemise? Sont-ils tâchés de sang parce qu'il apporte secours à sa belle-mère ou ses vêtements peuvent-ils apporter des preuves?
Selon les experts de ces émissions "enquête impossible", les éclaboussures de sang sur un mur, sur un habit peuvent démontrer si le sang giclé provient des coups portés à la victime ou si le vêtement est simplement tâché par le contact avec la personne blessée.
Laurent Ségalat se change, met ensuite une chemise qu'il dépose à côté de la machine. A-t-il pris une valise d'habits pour se rendre chez sa belle-mère?
Les pistes à explorer pour découvrir des preuves viennent ténues au fil du temps, mais comme dans "enquête impossible", elles peuvent resurgir pour que le crime ne reste pas impuni.
Le monde est monde partout. En Suisse comme ailleurs, la justice a souvent autant les mains sales que ceux qu'elle se permet de condamner.
*En outre une chute dans un escalier occasionne de nombreuses ecchymoses dont l'état devrait permettre d'évaluer le temps pendant lequel la victime a survécu. Par expérience personnelle je peux vous dire en outre qu'en cas de chute dans un escalier les secours sont appelés de tout urgence même si un médecin est présent.
http://www.pjinvestigation.ch/?p=4228 Une suite très importante sera publiée dans quelques jours.
En outre la thèse des cambrioleurs ne tient pas si l'on suit la propre version du condamné, à savoir une chute dans l'escalier.
Et il a su surmonter sa phobie du sang pour mettre ses mains dedans et brouiller les traces. Ce n'est plus de la phobie à ce compte là.
Voilà donc une personne décrite comme toujours calme, maîtresse d'elle-même en toute occasion et qui se serait laissée submerger par l'émotion? La seule émotion qui peut apparaître dans ce cas là, c'est celle engendrée par un homicide et les tentatives de brouiller les pistes. Ce qu'il n'a réussi qu'en partie.
Quand qqn est dans le coma, il est vain de vouloir ranimer la personne soi-même. Un généticien doit savoir en outre qu'un massage cardiaque n'a de sens que dans l'attente des secours. Qu'il n'a donc appelés qu'une fois la victime décédée.
Que de zones d'ombre? Est-ce que les juges n'ont pas été à la hauteur? Les erreurs judiciaires sont légion et peut-être que le livre de Jacques Secretan aura le mérite de mettre en lumière l'incompétence de la justice?
Ce qui est parfaitement humain quand on a commis un crime c'est de jouer les idiots et comme par hasard de ne se souvenir de rien. C'est pratique.
Ce n'est plus humain quand cette personne est décrite comme parfaitement maîtresse d'elle-même en toute occasion. Son comportement avant l'arrivée des secours est celui de qqn qui cherche à effacer des traces. Et donc à brouiller la recherche de la vérité.
Quand qqn est inconscient il ou elle ne peut pas griffer - qui plus est à deux endroits différents - le visage d'une autre personne en gardant SOUS les ongles des traces ADN de la personne griffée. Pour occasionner une griffure jusqu'au sang il faut de la force, la peau n'est pas qqch de si fragile. C'est la preuve que le condamné a menti, comme il a continué de mentir en prétendant que ces griffures avaient été faites lors d'ébats amoureux. En outre la griffure au cou est parfaitement compatible avec qqn qui essaie de se raccrocher en étant poussé en arrière. Quant aux éraflures sur le dos de la main ils sont compatibles avec des coups violemment portés. Il est même difficile de les expliquer autrement.
Quant à l'heure de la mort selon l'analyse du bol alimentaire, c'est une vaste fumisterie du moment que le condamné a admis que la victime était toujours vivante à son arrivée dans la maison. Et que personne ne sait quand la victime s'est alimentée pour la dernière fois.
Les faits je les connais suffisamment pour raisonner dessus sans parti pris. Je ne mène aucune croisade ni pour ni contre la justice vaudoise.
Ce que je constate c'est que vous êtes dans le déni.
Les deux affaires ne sont liées en rien à ce que je sache.
La justice n'est pas aléatoire. Elle est imparfaite. Parce que nous sommes tous imparfaits, y compris les juges bien évidemment. Le premier jugement était à mon avis une erreur. Corrigée par la suite. Ce n'est pas la première fois, ni la dernière. Voir par exemple l'affaire Agnelet.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Le_Roux
http://www.tdg.ch/suisse/tenor-barreau-francais-fustige-justice-vaudoise/story/30597347